Une immensité de quiétude s'offre à moi, des monstres géants surgissants sur un lit de douceurs roses...
Ces montagnes, témoignage de notre création, des icebergs dans un océan de sable.
Seront-elles englouties par ce sablier qui décompte le temps pour faire resurgir la connaissance?
Seront-elles toujours plus grandissantes pour échapper au temps et être un témoigange permanent de la vie?
Une tente de bédoins, un havre de sérénité,
une douceur dans l'instant,
Pas un bruit, pas un oiseau,
magie d'un décor qui invite au repos du corps, au repos de l'âme...
Une découverte, celle d'un peuple, de son goût du partage, de l'échange, de sa gentillesse, de ses regards pudiques qui nous permettent de faire renaître au fond de nous, ce que l'on a oublié ...être simple..
Peut-être par peur de nous perdre en dehors de ce monde matériel et corporel qui nous enchaîne.
Une rencontre gravée au fond de moi, celle de Kiomars, habitant du désert, qui a su par son regard m'insuffler l'immensité du désert au soleil couchant quand la brume vient enveloppée les montagnes pour une nuit étoilée.
La découverte des couleurs que la nature, homme orchestre de l'univers, a su faire ressurgir pour faire de PETRA une fresque vivante.
Des tableaux dévoilés un à un dans le soleil du jour, chaque instant, chaque jour, une nouvelle palette. Le regard resplandit de ces milles couleurs.
Des instants qui nous rappellent que le corps peut flotter au de là de l'imaginable, comme le souvenir de ce bain dans la mer morte.
Patricia